La mer se réchauffe un peu et l’appel de l’eau se fait de plus en plus fort ? Seul problème, votre précieuse 5mm commence à montrer quelques signes de fatigue. Aucun souci, pour 2009 les fabricants ont pensé à vous !
5mm, l’omni combinaison ?
Choisir l’épaisseur de sa combinaison n’est pas toujours forcément très simple. Certains ne voient que par leur 4mm pour l’été, d’autres estiment la 7mm irremplaçable l’hiver, bref on peut vite se demander si l’on ne va pas finir par devoir acheter 3 combinaisons. Alors quelle épaisseur choisir ou plutôt que permettra de faire une 5mm ?
A vrai dire, la 5mm c’est la combinaison passe partout. Utilisable en hiver (bien entendu moins chaude qu’une 7mm) comme au plus fort de l’été, la 5mm est un vêtement qui saura vous accompagner en toute saison. Souple en restant chaude, la 5mm représente certainement le meilleur rapport souplesse/isothermie de toutes les gammes de combinaisons. C’est pourquoi, en réalité, c’est un véritable incontournable de l’équipement du pêcheur sous-marin doublée d’une valeur sure pour le débutant.
Pareillement, lorsque le froid se fera très oppressant, on gardera souvent le pantalon de 5mm auquel on ajoutera une veste en 7mm cette fois.
Souplesse et écrasement, deux registres pas toujours amis !
Voilà maintenant bien des années que l’on nous vante les mérites des différents néoprènes. Si les appellations évoluent beaucoup (parfois à ne plus savoir ce que l’on a dans les mains), les comportements du matériau, même s’il a progressé, n’a toutefois pas connu de révolution.
Ainsi, ces dernières années tous les fabricants tendent à proposer des modèles de plus en plus axés sur une souplesse supérieure. Si au départ, cela a occasionné quelques déconvenues pour les plus profonds ou assidus d’entre nous (vêtements déformés, néoprènes écrasés,..) aujourd’hui ce n’est toutefois plus le cas.
Par contre, au moment de choisir sa précieuse seconde peau il faut bien avoir à l’idée, une fois de plus, ce que sera votre terrain de jeu.
Ainsi et en toute logique, un pratiquant peu profond aura tout intérêt à s’orienter vers les modèles les plus souples, objectif; agrément, facilitation des apnées et mobilité. Alors que les plus profonds devront trouver le meilleur rapport écrasement/souplesse afin d’optimiser la durée de vie du vêtement, sa chaleur mais aussi sa capacité à ne pas entraver les apnées par une trop forte rigidité.
Bref, une fois de plus, avant l’achat, faites le point sur les conditions dans lesquels vous évoluez en majorité et faites votre choix en conséquence.
Test 5 mm mode d’emploi.
Dès réception, chaque combinaison va subir toutes nos mesures techniques. Ainsi, après avoir été pesée, elle partira dans notre atelier afin de mesurer la souplesse. Pour cette mesure, une barre est placée dans la combinaison en passant par le bras et sortant par le bas du torse. La combinaison est alors accrochée à un support en hauteur. De la même manière, une autre barre prend place de l’autre côté de la combinaison, celle-ci va servir à placer les poids qui permettront de mesurer la souplesse du torse dans l’axe horizontal. Pareillement, on mesurera aussi souplesse dans le sens verticale.
Pour les mesures de comportements en profondeurs ou d’écrasement, on mesurera hors caisson l’épaisseur de chaque modèle à un endroit bien précis. Ceci fait, nous allons partir en caisson hyperbare réaliser les mêmes mesures à 10m, 20m et 30m de profondeur. Enfin, un de nos plongeur bouteille testeur, va vérifier le comportement de chaque modèle en plongée profonde (au delà de 45 m).
Les mesures techniques réalisées, chaque combinaison va aller à l’eau avec chacun des testeurs et cela à 2 reprises afin que chacun puisse donner son ressenti sur le modèle. A l’issue des tests, une confrontation d’opinion est faite afin de définir à la majorité un avis sur chaque modèle.
The Test
Bastiasub Finemesh :
Présentation :
Si l’artisan Corse est connu, c’est le matériau du modèle qu’il nous présente qui l’est moins ! Le finemesh est une évolution du lisse utilisée depuis une dizaine d’années en surf et windsurf, l’intérêt est en fait de proposer le même niveau de souplesse et chaleur hors de l’eau mais avec une solidité nettement plus importante. Pour le reste, on retrouve la coupe Bastiasub, bien préformée et taillée au plus près.
Qualité de fabrication :
Ce registre ne constitue pas un problème à notre fabricant Corse. Collage impeccable, surpiquage de toutes les extrémités, galonnage du bas de torse, bref tout y est. Le look finemesh en plus.
Renforts :
Une fois encore c’est du haut niveau !Les genoux sont protégés par de long renforts en supratex ainsi que la protection d’armement. Les coudes ne sont malheureusement pas protégés. Le bas de la veste a été réalisé en néoprène plush/jersey afin d’evité tout risuqes d’arrachage lors de l’habillage ou deshabillage. Dans le même registre, le pantalon recoit une protection a niveau de l’entre jambe.
Comportement général :
Dès les premières secondes, la Finemesh nous montre un terrible avantage : pas besoin de savonnage extérieur. En effet, si pour le lisse, la combinaison doit souvent être integralement savonnée interieur et exterieur, la Finemesh se contente d’un savonnage normal comme tout vêtement refendu. Arrivé à l’eau, la chaleur prédomine, la bonne souplesse contribue de son côté à faciliter les déplacements. Première immersion, le vêtement est bien plaqué au corp et l’on glisse dans l’eau sans le moindre frein. Des bulles d’air ? C’est quoi ca ? Effectivement, bien préformé, la Finemesh ne garde pas la moindre bulle parasite et continue à proposer un très bonne isothermie. Assez souple, cette dernière se montre aussi à l’aise en apnée que sur de la chasse à l’indienne. Au plus profond, même si l’on constate un léger écrasement, le néoprène reste dans un très haut niveau et la chaleur importante. A l’extérieur et en bateau, le revêtement joue pleinement son rôle et l’on continue à profité d’un très bon niveau d’isothermie. Pas de doute, la Finemesh gagne sa place parmi les leaders de ce test.
Conclusion :
Alain Vergne réussit avec la Finemesh l’exploit de pouvoir proposer une véritable alternative aux amateurs de lisse. Plus solide, plus facile et aussi performante, la Finemesh se positionne comme une véritable solution pour ceux que le sandwich ou les combinaisons « Chicle » rebuteraient. Pour le reste, c’est du très très bon !
Les+ :
-coupe intéressante
-le Finemesh : un régal !
-très bonne isothermie à tous les niveaux
-le look
Les – :
-pas de renforts aux coudes
Bastiasub Lycra :
Présentation : Spécialiste incontesté du sur mesure, Alain Vergnes nous livre pour ce test un modèle réalisé en Yamamoto 45. Côté coloris, livrée ici en noir, il est possible aussi d’adopter un colorie camo bleu, rouge ou un camo classique. Ce modèle est équipé d’un pantalon bas. Enfin la coupe est évidemment préformée au maximum.
Qualité de fabrication : ici encore difficile de prendre au défaut notre fabricant Corse, les collages sont sans faille et on ne constatera aucun escalier. Les extrémités sont toutes surpiquées et le bas du torse gratifié d’un galon. Enfin ce modèle possède assez peu d’empiècements (un plus pour la souplesse). La cagoule couvre bien la tête
Renforts : Côté renforts, la Bastiasub reste dans le classique et adopte simplement un bon renfort d’armement ainsi que des renforts de genoux de grandes tailles mais rien au niveau des coudes. La zone fessier/sous-cutale est construite en néoprène jersey/plush afin d’éviter tout risque de déchirures.
Comportement général : Souple, bien coupée, cette Bastiasub ne demandera qu’un peu d’eau savonneuse pour devenir votre seconde peau. Une fois à l’eau, elle propose un haut niveau d’étanchéité et si quelques bulles rebelles restent au départ, la première apnée aura vite raison de ces dernières. En action, la souplesse est omniprésente et rend les mouvements très intuitifs. A l’indienne la combinaison n’entrave pas et malgré les divers contorsions nous ne ressentons aucune entrée d’eau.. Au plus profond, ce modèle s’écrase peu (un des meilleurs résultats au test en caisson) tout en gardant une souplesse de haut niveau, résultat le vêtement reste chaud et surtout performant, que demander de plus ?
Conclusion : Alain Vergnes confirme ici la grande qualité de ses produits. Bien coupée et réalisée dans un néoprène de haute qualité, cette combinaison ne craint ni la souplesse ni la profondeur. Que dire sinon qu’elle prend en toute logique sa place parmi les leaders de ce test.
Les + :
- rapport écrasement/souplesse de très haut niveau
- qualité de coupe/construction
- performances
- possibilité de coloris
les – :
- pas de renforts aux coudes
Beuchat Mundial Elaskin :
Présentation : Apparue en 2007, l’Elaskin est « LA » combinaison souple de la gamme néoprène Beuchat. Construit comme son nom l’indique en Elaskin et doté d’une coupe bien préformée, ce modèle ne laisse pas grand chose au hasard. Équipée d’un pantalon à bretelle (l’option pantalon bas existe aussi), l’Elaskin propose en plus ses fameux manchons EWS pour une étanchéité maximum. Elle est disponible en 5 et 7mm.
Qualité de fabrication : Pas de soucis à ce niveau ! Toutes les extrémités sont surpiquées et les collages propres et réguliers. La coupe est bien ergonomique et chaque extrémité se termine par un manchon d’étanchéité. La finition et le design sont impeccables.
Renforts : Attention point fort ! Renforts de très grande taille positionnés sur les coudes ( le renfort commence au coude pour ne finir qu’au niveau du poignée) et les genoux, utilisation de jersey double face au niveau de la sous-cutale ou des accroches de celle-ci, renfort d’armement de très grande taille en Supratex, vous l’aurez compris, l’Elaskin n’a pas peur de voir passer les années ni les rochers !
Comportement général :
bien qu’équipée d’un pantalon à bretelle, l’Elaskin reste assez facile à enfiler et surtout assez souple. Une fois à l’eau on ressent immédiatement l’effort fait au niveau de la coupe et on ne souffrira d’aucune entrée d’eau. En action, c’est assez souple et l’on arrive facilement à réaliser tout type de manœuvres sans avoir pour autant à forcer outre mesure. Au plus profond, cela reste parfaitement exempt d’entrées d’eau et grâce à un écrasement moyen, on garde une bonne impression de chaleur.
Conclusion :
Une combinaison faite pour traverser le temps ! Renforcée, performante, assez souple, l’Elaskin passe les années sans vieillir. Le look reste toujours aussi séduisant, bref une véritable valeur sûre dans la gamme Marseillaise !
Les + :
- de nombreux renforts
- une coupe bien préformée
- une bonne étanchéité
- option pantalon bas
les – :
– pas de version camo
Beuchat Mundial Equipe :
Présentation : Nouveauté 2009, la Mundial Equipe ne date pourtant pas d’hier. En effet, ce modèle a profité d’une véritable réactualisation cette année. Nouveau look, nouveau renforts, dotée d’une coupe préformée, la Mundial Equipe possède aussi l’option pantalon bas. Elle est disponible en 5 et 7mm
Qualité de fabrication : Fabriquée dans un néoprène jersey de bonne qualité, la Mundial Equipe offre un bon rapport souplesse écrasement. Côté collages, aucun soucis, c’est propre et sans escalier. Toutes les extrémités sont surpiquées et le bas de veste recouvert par un galon. Enfin on retrouve avec plaisir le design Beuchat.
Renforts : Assez basique auparavant, la Mundial Equipe gagne cette année quelques points au niveau renforts. En effet, si le renfort d’armement antidérapant est toujours présent, les genoux sont maintenant protégés par un renfort de taille moyenne. Enfin, on retrouve toujours un jersey double face au niveau des accroches.
Comportement général :
Pas vraiment de soucis pour l’enfilage, le vêtement prend assez facilement sa place, la Mundial Equipe ne montre pas de lacunes en terme de coupe. Bien plaquée au corps, on ne ressent pas la moindre infiltration une fois à l’eau et la chaleur est immédiatement présente. Les renforts protègent bien et le revêtement antidérapant du plastron se révèle rassurant. En action, son côté assez souple permet tout type de positions. La chaleur est bien présente, les entrées d’eau absentes. En profondeur, l’écrasement est assez bon pour ce niveau de gamme et permet de garder une assez bonne isothermie. Enfin avec une souplesse intéressante, ce vêtement n’entrave en rien ni la respiration ni les mouvements.
Conclusion :
Réactualisée cette année, la Mundial Equipe se trouve propulsée directement aux avant postes de sa gamme de prix. Bien souple, s’écrasant normalement, elle montre un bon niveau de performance et un rapport qualité prix vraiment sympa.
Les + :
- rapport souplesse/ prix
- plus de renforts cette année
- bon niveau de performance
les – : – pas de version camouflage
– absence de renforts de coudes
Cressi GARA :
Présentation :
Nouveauté 2009, la Gara marque un virage pour la marque italienne. Le traditionnel pantalon à bretelles est remplacé par un pantalon bas avec Aquastop (partie en néoprène lisse destinée à être rabattu et améliorant considérablement l’étanchéité). La coupe a été travaillée afin de suivre au maximum les courbes du corps (jambes, bras, dos,..) Enfin la Gara est disponible en 5 et 7mm.
Qualité de fabrication : La Gara est construite en Ultraspan (objectif souplesse) recouvert de black metallite sur sa face intérieure. Comme toujours avec Cressi, la construction est soignée et les collages précis. Ici pas de surpiquage des extrémités, ces dernières sont en fait des manchons et sont réalisées dans un néoprène d’épaisseur inférieur afin d’optimiser confort et étanchéité (3mm pour les bras et jambes, 2 mm pour le tour de cagoule). Pour finir, on trouve un galon en bas de veste.
Renforts : Cressi n’a jamais lésiné sur les renforts et la Gara ne changera pas de direction. On retrouve ainsi de bons renforts aux coudes et genoux en Supratex et ainsi qu’un renfort de bonne taille au niveau de la zone d’armement. Pareillement la sous-cutale est réalisée en doublé deux faces ainsi que la zone des accroches.
Comportement général :
Bien ergonomique, la Gara se revêt rapidement et surtout prend facilement sa place. Une fois à l’eau, elle se montre facile à vivre; coupe collant bien au corps, souplesse dans la moyenne, bref même après de longues sorties, on ne ressentira aucun soucis avec ce modèle. En action, ce vêtement n’entrave pas les mouvements et se montre très efficace, la chaleur est bien présente. Au plus profond, on retrouve le bon comportement traditionnel de chez Cressi, à savoir un néoprène qui s’écrase assez peu (un plus pour la longévité). Même à 30m ce modèle continue de proposer une bonne étanchéité et surtout une chaleur agréable. Enfin, dans les conditions de mer extrêmes et dans les rochers, les renforts jouent parfaitement leur rôle et le vêtement reste intact.
Conclusion :
Plus qu’une révolution, La Gara est une évolution de ce que l’on a connu jusqu’à aujourd’hui chez Cressi. On retrouve donc de bonnes qualités en termes d’écrasement avec une nette amélioration de la souplesse par rapport aux modèles précédents. Pour le reste, c’est toujours bien renforcé et construit proprement.
Les + :
– écrasement limité
- renforts à tous les étages
- souplesse améliorée
- arrivée du pantalon bas
les -:
– pas d’option camo
– pas de surpiquage des extrémités.
– souplesse en largeur améliorable.
Cressi Apnéa :
Présentation :
Cressi a toujours été connu pour ses combinaisons Haut de gamme mais qu’en est il de l’entrée de gamme ? L’Apn ea correspond justement à cette catégorie. Malgré un prix bas, on retrouve l’esthetique de la célèbre firme italienne mais aussi une qualité de néoprène assez interessante. Enfin il s’agit d’un modèle avec pantalon bretelle.
Qualité de fabrication : Comme toujours pas de soucis à ce niveau avec Cressi ! Bas de veste galonné, collages ultra propres et solides, néoprène de qualité, coupe bien préformée au niveau de la veste et de la salopette, manchonnage des poignets ainsi que des chevilles bref l’Apnéa malgré son prix planché possède tout d’une grande.
Renforts : Assez dépouillées à ce niveau, la Cressi Apnéa ne possède qu’un renfort d’armement assez épais. Pas de renforts aux coudes ni aux genoux. La sous cutalle est réalisée en néoprène doublé deux faces pour plus de longévité.
Comportement général : Réalisée en lisse intérieur, l’Apnéa se montre ttrés facile à enfiler. Bien entendu avec son pantalon à bretelle, les sensations de rigidités sont présentent mais avaec un pantalon bas, la veste se montre assez souple. En action, la bonne ergonomie permet tous les mouvements et la chaleur est assez présente. En immersion, même constat, bien coupée, elle ne garde pas de bulles d’air et surtout évacue les bulles rebelles assez facilement. Au fond la mobilité reste bonne, la chaleur présente. A u plus profond, la combinaison s’crase peu et continue donc à présenter une bonne isothermie.
Conclusion : Peu chère, la Cressi Apnéa représente une combinaison intéressante en terme de performances et surtout de rapport qualité/prix, toutefois on regrettera l’absence de renforts aux coudes et aux genoux. Pour le reste, il s’agit d’un vêtement assez souple et surtout s’écrasant peu.
Les+ :
-rapport qualité/prix
-construction fiable
Les- :
-absence de renforts au coudes et genoux
-pas de pantalon bas
Tribord AWS900 :
Présentation :
Apparue en 2009 la Tribord Aws 900 marque un véritable virage vers la souplesse pour la marque. A la solidité, le bureau d’étude d’Hendaye rajoute aujourd’hui la souplesse grâce à un nouveau néoprène. Enfin il s’agit d’un vêtement composé d’une veste et d’un pantalon bas (même très bas d’ailleurs). Attention les Tribord Aws 900 taille petit, n’hésitez pas à faire l’essayage avant tout achat. Disponible uniquement en 5mm.
Qualité de fabrication : Look sobre et esthétique, collages propres et fiables, surpiquage de toutes les extrémités à l’exception du haut de pantalon, manchonnage au niveau des chevilles, positionnement d’un galon sur le bas de veste, bref tout y est ! Le nombre d’empiècement est ici un peu plus important.
Renforts : Renforcée ? Oui elle l’est ! Renforts de genoux en Supratex de bonne taille, idem côté coude où le renfort va jusqu’au poignet, renfort d’armement assez épais et renfort de sous-cutale, là aussi Tribord ne lésine pas et tente de proposer un vêtement fait pour durer.
Comportement général : Si la taille est bien choisie, pas de soucis, la combinaison s’enfile sans problème. Étonnamment le pantalon bas semble vraiment bas et faire un revers n’est pas toujours évident. A l’eau, rien à signaler, pas d’infiltration d’eau et les quelques bulles rebelles ont vite fait de partir. Comparativement aux anciens modèles quelle évolution ! Souple, l’AWS 900 l’est bien plus que sur les anciens modèles de la gamme, résultat elle est tout à fait dans le coup dans ce registre. En profondeur, l’écrasement se situe dans la moyenne et l’isothermie plutôt bonne. Dans les conditions extrêmes, les renforts protègent bien, c’est impeccable.
Conclusion :
Tribord fait évoluer sa gamme tout en gardant la même volonté d’optimisation du rapport qualité/prix. L’Aws 900 représente un produit nettement plus pointu dans la gamme Tribord que les années précédentes. Assez souple, renforcée, plutôt performante, seule la taille nous a laissé un peu songeurs.
Les +:
– souplesse améliorée
- bon rapport qualité/prix
- bonne finition
les – :
– taille vraiment petit
– pas de coloris camouflage
Dessault 5 Xtend :
Présentation :
La Dessault X’tend fait parti de ces combinaisons qu’on ne présente plus tant elles sont connues et dont pourtant on ne pourrait se passer dans un comparatif. La raison ? Une qualité de coupe et de néoprène qui a su se peaufiner avec les années, une culture de la souplesse, et une réputation qui a du faire plusieurs fois le tour du monde. Ce modèle se compose d’une veste plus un pantalon bas mais l’option pantalon à bretelles existe. Épaisseur disponible de 4 à 9mm.
Qualité de fabrication : Sur ce modèle, toutes les coutures sont propres autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les collages sont précis et sans bavure. Les fermoirs plastiques fonctionnent sans problème et sont simples à mettre en œuvre. Enfin, toutes les extrémités, cagoule y compris ont été surpiquées. Bref, Rien à dire !
Renforts : Pour 2009, la Dessault X’tend évolue un peu et se pare de nouveaux renforts au niveau des genoux. Sinon on retrouve toujours le grand plastron antidérapant destiné à protéger lors de l’armement de l’arbalète. Par contre, la marque Montpelliéraine décide de faire l’impasse sur les protections de coudes. Aucun renfort particulier non plus au niveau de la sous-cutale.
Comportement général : Souple, l’X’tend se met avec une simplicité déconcertante et sa cagoule couvre assez bien le menton sans gêner. En action, elle participe à simplifier les efforts et n’entrave jamais les mouvements. Testée dans de l’eau à 12 degrés, son isothermie s’est montrée sans faille et la coupe bien ergonomique participe encore à éviter tout risques de bulles d’air. En profondeur, on constate un écrasement mais loin d’être aussi important que sur les premiers modèles d’il y a quelques années. La chaleur reste de haut niveau et les infiltrations inexistantes.
Conclusion : Si elle n’a plus rien à prouver, c’est toujours avec un certain plaisir que l’on retrouve l’X’tend. Souple, terriblement performante, bien finie, elle adopte en plus cette année des renforts supplémentaires. Que demander de plus ? Une version camouflage ?
Les + :
- une bonne souplesse
- une coupe étudiée
- isothermie intéressante
Les – :
- manque des renforts de coudes
- pas de coloris camouflage
Esclapez Labrax :
Présentation : Nouveauté 2009 par excellence, la Labrax reprend totalement la logique EsclapezDiving à savoir un bon niveau de performance sans sacrifier à la solidité. Et il faut bien avouer que côté solidité, il semble difficile de faire beaucoup mieux ! Disponible en coloris vert olive et camo, elle arrivera sous peu en version camoskin. Disponible en 5 ou 7 mm.
Qualité de fabrication : Comme on s’en doutait, la Labrax propose un haut niveau dans ce registre. Collages et coutures impeccables, surpiquage quasi systématique de toutes extrémités (seul le tour du visage ne l’est pas), galonnage du bas de torse, bref tout y est. Son néoprène propose un bon rapport souplesse/écrasement.
Renforts : Du béton tout simplement ! EsclapezDiving adopte pour sa gamme de combinaisons des renforts épais et caoutchoutés. De taille assez moyenne sur le torse pour l’armement, ils prennent une taille plus imposante au niveau des coudes mais aussi des genoux. Enfin, nous retrouvons un jersey double face pour la sous-cutale et la zone d’accroche. Bref tout y est !
Comportement général : Bien coupée et plutôt souple, la Labrax s’enfile sans plus de soucis. A l’eau, le vêtement se comporte comme une seconde peau et accompagne les mouvements sans gêne ni soucis d’étanchéité. Au plus profond, l’écrasement est assez bien maitrisé et l’isothermie reste bonne. Côté souplesse pure, rien à dire, si elle n’est pas la plus souple, elle ne perturbe en rien la ventilation, le nombre réduit d’empiècement n’étant certainement pas étranger à cela. Renforcée au maximum, les conditions les plus rudes et rocheuses ne lui posent aucun souci.
Conclusion : A peine arrivé sur le marché, la Labrax se fait facilement sa place grâce à un caractère très marqué. Bien construite, performante et assez souple, cette combinaison va se révéler à mesure que les conditions vont se durcir. En résumé, vous chassez dans la houle et les rochers, elle est faite pour vous !
Les + : – bonne qualité de construction
- renforts impressionnants
- bon rapport écrasement/souplesse
les – :
– pas de coloris noir
– on l’aurait aimé encore plus souple
Imersion Iceteck :
Présentation :
Nouveauté 2009, l’Icetreck est LA combinaison souple et de haut niveau de chez Imersion. Et pour tout vous dire, côté souplesse, c’est du jamais vu ! Pour le reste, il s’agit d’un ensemble veste plus pantalon bas de coloris noir (le pantalon long est aussi disponible sur demande). Ce modèle est disponible en 10, 7 et 5mm.
Qualité de fabrication : Bien construite, l’Icetreck ne souffre d’aucun défaut au niveau des collages ou des coutures. Préformée, la combinaison s’adapte d’autant plus facilement que son néoprène est le plus souple de ce test. Enfin, toutes les extrémités ont été surpiquées et le bas du torse galonné.
Renforts :
Elle possède des renforts de genoux de grandes tailles (jusqu’aux chevilles) ainsi qu’un renfort d’armement fait d’un doublage néoprène plus revêtement antidérapant. Niveau sous-cutale, l’ensemble est réalisé en jersey double face ainsi que dans la zone des accroches. Toutefois nous ne trouvons pas de renforts aux coudes, dommage elle manque le zéro faute.
Comportement général : Quelle souplesse ! Préformée et souple, la Icetreck s’enfile comme un pyjama. Une fois à l’eau, on peine parfois à s’imaginer que ce vêtement fait 5mm tant il n’entrave en rien la mobilité générale et surtout la respiration. Collant parfaitement au corps, nous ne ressentirons aucune entrée d’eau et les bulles d’air n’auront aucune peine à nous quitter. Au plus profond, évidemment, l’écrasement est présent mais rien d’alarmant contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer et surtout la chaleur reste
Conclusion : Souple, souple, souple ! Imersion en sortant la Icetreck propose un vêtement de très haut niveau pour ceux d’entre nous qui recherchent principalement un élasticité sans limite. Des doutes sur la durée de vie ? Malgré nos nombreuses sorties, le vêtement ne souffre d’aucune différence de taille ni peluchage. Un très bon présage pour les versions 7mm voir 10mm !
Les + :
– une souplesse exceptionnelle
- bonne chaleur
- une coupe bien ergonomique
les – :
– pas de renforts aux coudes
– menton un peu petit
– pas de coloris camouflage
Mares Instinct Camo :
Présentation : La Mares Instinct Camo est apparue l’année dernière, toutefois cette année on assiste à un changement de coloris. En effet, Mares abandonne son précédent camouflage au profit d’un coloris plus tendance en déclinant une base de marron. Par ailleurs, on retrouve un vêtement de type veste plus pantalon bas. Disponible uniquement en 5,5mm en version brown.
Qualité de fabrication : Bien préformée, la Mares Instinct Camo brown présente un bon niveau de construction. Collages fiables, pas d’effets d’escaliers, utilisation de néoprène d’épaisseur inférieure pour le tour du visage, surpiquage de toutes les extrémités (en dehors de la cagoule), bref tout y est ! Bien entendu, le bas de la veste est galonné.
Renforts :
L’Instinct Camo brown possède des renforts au niveau des genoux et de la zone d’armement. Si côté zone d’armement on est dans le classique avec un renfort épais de taille moyenne, sur les genoux, Mares adopte une sorte d’impression caoutchoutée peu épaisse. Pour le reste, la zone sous-cutale comme les 10 derniers centimètres du bas de veste ont été réalisés en doublé deux face. Pas de renforts aux coudes.
Comportement général :
Souple et bien coupée, la Camo Brown se met comme un gant. Une fois à l’eau, on retrouve une agréable sensation de souplesse et d’ergonomie mais surtout pas de bulles d’air ni d’infiltrations. Pour le reste, les déplacements sont aisés, la combinaison ne donne à aucun moment l’impression d’entraver les mouvements. Au plus profond, si l’écrasement est présent, il reste tout à fait raisonnable et surtout l’isothermie est bonne.
Conclusion :
Nouveau coloris pour un modèle déjà connu, la Mares Instint Brown propose un assez bon niveau de performance, une souplesse intéressante pour un écrasement dans la moyenne et tout cela pour un prix plutôt bien placé !
Les + :
– coloris intéressants
-bonne ergonomie
-rapport souplesse/écrasement intéressant
les – :
– renforts de genoux un peu léger
– absence de renforts aux coudes
Omer Cayman :
Présentation : Apparue courant 2008, ce qui distingue avant tout la Cayman du reste des modèles de la firme italienne, c’est son néoprène. Très esthétique, il a été spécialement choisi pour sa capacité à être extensible dans tous les sens. Souple, la Cayman est aussi bien coupée afin d’épouser au maximum le corps et limiter ainsi tout risque d’entrée d’eau. Enfin, notons que ce modèle est pourvu d’un pantalon à bretelles. Disponible en 5 ou 6,5mm.
Qualité de fabrication :
Comme toujours avec Omer, nous trouvons un haut niveau de qualité. Nombre d’empiècements réduit afin de limiter tous risques d’entrave au confort et à la souplesse, galon lycra en bas de veste et surpiquage de toutes les extrémités, bref rien ne manque. Enfin nous retrouvons des pastilles sur tous les points de jonction, c’est rare et terriblement efficace côté longévité.
Renforts :
Ici encore Omer ne laisse rien au hasard et équipe ainsi se modèle de bons renforts aux coudes mais aussi aux genoux. De son côté la protection d’armement n’est pas négligée et adopte, en plus d’une surface antidérapante, une bonne épaisseur.
Comportement général :
Souple, ergonomique, l’enfilage de la Cayman ne fait que confirmer le bon niveau de ce modèle. Une fois à l’eau, nous sommes surpris, malgré l’utilisation d’un pantalon à bretelles, par une agréable sensation de souplesse. Côté étanchéité, rien à dire, nous n’aurons à souffrir ni de bulles d’air ni d’entrées d’eau. En action, ce vêtement n’entrave en rien les mouvements et participe à rendre plus faciles les longues sorties. En profondeur, l’écrasement se situe dans la moyenne et l’isothermie est très bonne.
Conclusion :
Sobre, bien finie, la Cayman est une valeur sûre de chez Omer. Souple et dotée d’une coupe de haut niveau, elle propose une qualité très intéressante et offre un niveau de performance de bon niveau. Bref que vous soyez « fan » d’Omer ou non ? Ne la négligez surtout pas !
Les + :
-la coupe
-une bonne souplesse générale
-de bons renforts
Les – :
-pas d’option pantalon sans bretelles
-à quand une version camo ?
Seac Skincamo :
Présentation :
Modèle camouflage de la gamme Seac, la SkinCamo adopte un coloris unique reproduisant la fourrure du léopard. Autre particularité, ici la sous-cutale ne se termine que par une seule accroche. La coupe est bien préformée et le nombre d’empiècements assez limité. Disponible en 5 et 7mm.
Qualité de fabrication :
Comme toujours, on retrouve la qualité de fabrication Seac c’est à dire que toutes les extrémités ont été surfilées et en plus galonnées (seul le tour du visage ne bénéficie pas du galon). A l’intérieur les collages ne souffrent d’aucune bavure et sont parfaitement ajustés. Bref rien à signaler de ce côté !
Renforts : La Skincamo est équipée d’un renfort de taille moyenne mais assez épais en supratex pour l’armement. Côté coudes et genoux, on retrouve là aussi des renforts assez design mais d’une taille assez réduites et réalisés dans une matière caoutchouté. Enfin on notera l’absence d’un renfort fessier.
Comportement général :
Enfilage sans problème, seule la hauteur du pantalon nous a semblé un peu réduite. Une fois à l’eau, pas de soucis particuliers, la Skincamo est bien étanche et sa coupe lui permet de ne pas garder de zones de bulles d’air. Sans être parmi les plus souples, nous ne ressentirons pas de gêne particulière en action. En profondeur, la chaleur est toujours présente même si on constate un certain écrasement. Dans les conditions extrêmes, nous restons plus dubitatifs sur la longévité des renforts.
Conclusion : Réalisée dans un coloris atypique, la Seac Camoskin présente d’assez bonnes performances en action. Sans être la plus souple, elle prend assez logiquement sa place dans la moyenne de ce test avec une mention spéciale pour son look unique
Les + :
– coloris léopard
-bonne qualité de fabrication
les – :
– renforts de genoux et coudes un peu légers
– on l’aurait aimé plus souple
Squale :
Présentation :
Connu depuis bien longtemps dans le milieu militaire, Squale produit aussi pour les particuliers ses vêtements avec la même volonté de fiabilité. Renforcée, béton même, cette Squale 5mm se compose d’un pantalon bas et d’une veste au coloris camo « militaire ». Disponible de 3 à 7mm.
Qualité de fabrication : Bien préformée, la Squale est faite de peu d’empiècements. Extrémités systématiquement surpiquées et recouvertes d’un galon ( un peu surprenant au niveau du visage) , collages fiables et sans escaliers, la Squale se veut rassurante. Étonnamment on retrouve des systèmes d’accroches à cordes.
Renforts :
Avec d’épais renforts de genoux en supratex et de zone d’armement, la Squale est faite pour durer (il ne manque qu’un renfort de coude). Côté zone de sous-cutale, aucun renfort particulier.
Comportement général :
Bien coupée, la Squale se met sans problème, à signaler que la cagoule couvre une bonne partie du visage. Une fois à l’eau, même si on la sent un peu plus raide que la moyenne, on n’est toutefois pas vraiment gêné. Ergonomique, elle ne garde pas avec elle de zones propices aux bulles. Au plus profond, l’écrasement est un peu présent mais rien d’anormal et surtout sans réelle incidence sur la chaleur générale de ce vêtement. Dans les conditions extrêmes, les renforts jouent bien leur rôle.
Conclusion : Mieux fini que le modèle précédemment testé en 7mm, la Squale garde son caractère fiable et sa bonne coupe. Pas forcément parmi les plus souples, elle garde toutefois un comportement intéressant au niveau isothermie au fond.
Les + :
– colori camo atypique
-bonne qualité de fabrication
-comportement polyvalent
les – :
– fermeture de veste un peu archaïque
– néoprène un peu raide
– pas de renforts aux coudes
Subevasion :
Présentation :
Si l’on connaît la marque Subevasion depuis assez peu de temps, il faut savoir que cette autre artisan marseillais officie depuis bien longtemps dans le milieu de la plongée puisqu’on lui doit la fabrication de vêtements pour de nombreuses marques (sur mesure Imersion, Tribord, Sporasub,..). Sa force aujourd’hui ? Proposer des vêtements néoprènes à bas prix tout en permettant à l’acheteur de choisir son néoprène ou un sur mesure. Le modèle testé a été réalisé dans un néoprène qui n’est pas son modèle le plus extensible. Ce modèle est disponible de 3 à 8mm.
Qualité de fabrication :
Collages propres et efficaces, sur piquages systématiques des extrémités, pose d’un galon en bas de veste, bref tout y est. La coupe est préformée et le nombre d’empiècement un peu plus important que sur d’autres modèles.
Renforts : Renforcée, la Subévasion possède des renforts supratex de taille moyenne au niveau des coudes et des genoux. Le renfort d’armement est réalisé dans un néoprène d’épaisseur supérieure mais sans revêtement antidérapant. Enfin la zone sous-cutale a été réalisée en néoprène doublé de face recouvert de plush en face intérieure, idem pour toute la zone d’encrage des accroches.
Comportement général : Ergonomique, la Subévasion s’enfile sans problèmes. A l’eau, le vêtement couvre bien le corps et surtout pas de zones de bulles d’air. En action, on sent une raideur un peu plus importante que sur d’autres modèles de ce test, mais rien d’alarmant toutefois. A mesure que l’on va de plus en plus profond, nous ne sentons pas d’entrées d’eau et le néoprène réagit plutôt bien à la pression. L’impression de chaleur est présente bref pas de soucis même à 30mètres. Dans les conditions de mer extrêmes, nous apprécions les nombreux renforts, un plus !
Conclusion : Bien coupée, renforcée, la Subévasion fait partie des combinaisons les moins chères de ce test. En action, même si l’on sent plus de raideur, elle reste tout à fait dans le coup. Un rapport qualité/prix intéressant ! A ce niveau de prix, ne pas hésiter à prendre l’option du néoprène le plus souple.
Les + :
-néoprène au choix
-prix vraiment bas en sur mesure
-bon comportement.
Les – :
– look un peu basique
-renfort d’armement non antidérapant
-néoprène un peu raide
Van Eecke Lycra :
Présentation :
La réputation de la Superstretch de l’artisan marseillais n’étant plus à faire, nous avons décidé cette fois de tester la version lycra. Construite dans un néoprène de haute qualité, cette Lycra dégage d’emblée un sentiment rassurant de solidité. Bien coupée, on remarque immédiatement l’énorme travail de coupe réalisé par Pierre Van Eecke. Disponible de 4 à 7,5mm.
Qualité de fabrication :
Utilisation de néoprène de catégorie supérieure, coutures sans failles, nombre d’empiècements réfléchis et limités au maximum afin d’optimiser le rendement du vêtement et ainsi sa souplesse, surpiquage de toutes les extrémités, le bas de veste a en plus été recouvert d’un galon lycra bref, tout a été fait pour ce vêtement puisse passer les années en fournissant toujours le même haut niveau de prestation.
Renforts : On retrouve un renfort supratex de taille moyenne afin de protéger les genoux. Un renfort épais et caoutchouté de taille moyenne a été positionné sur le torse afin de rendre aussi indolore que possible les chargements. Pas de renforts aux coudes.
Comportement général :
Souple et parfaitement coupée, la Lycra se positionne sur le corps telle une empreinte. Arrivé à l’eau, on ne peut que constater et surtout apprécier la qualité supérieure de la coupe; pas de bulles d’air, aucune infiltration, ce vêtement serait-il étanche ? La cagoule couvre bien le visage sans pour autant gêner. En action, la bonne souplesse contribue à réduire les efforts et à une bonne ventilation. Au plus profond, malgré la bonne souplesse, l’écrasement est limité et l’isothermie toujours présente.
Conclusion :
Fan de la Superstretch, nous voilà aujourd’hui séduit par la Lycra ! Ergonomique, souple, peu sensible à l’écrasement, cette dernière se propulse directement aux avant-postes de ce test par un niveau de qualité et de performances polyvalent et de premier ordre. Une véritable valeur sûre !
Les + :
-une coupe de haut niveau
-un néoprène de qualité
-de bonnes perf à toutes profondeurs
les – :
-pas de renforts de coudes
-pas de coloris camo en option.
-THE tABLEAU
2009, ce qu’on en pense !
S’il y a encore 3 ans, on trouvait de vraies grosses différences entre les produits testés, aujourd’hui il faut bien avouer qu’à l’exception de certains cas, on assiste à un nivellement des vêtements. Néoprène souple tendant à se globaliser, meilleur comportement à l’écrasement, systématisation de coupes vraiment préformées, bref à présent on retrouve toutes ces qualités dans quasi toutes les marques. Le matériel une nouvelle fois évolue vers plus de facilité est c’est tant mieux ! En 2009, les renforts sont pour certains encore plus protecteurs, les néoprènes assouplis à l’extrême pour d’autres, les coloris vraiment différenciés pour quasi tous, et les vêtements définitivement faits pour répondre à tous les goûts !