Beuchat sort cette année un masque à très large champs de vision tout en gardant un volume relativement réduit. Le challenge est osé pour ce Beuchat Maxlux, voici son test !
Une gamme étendue !
Avec sept masques à son catalogue, Beuchat semble tout avoir pour contenter n’importe quel pêcheur sous-marin. Si on retrouve en effet des masques au look peu actuel comme le Super Compensator ou le Senior Securit, cela n’empêche pas la marque phocéenne de posséder aussi quelques modèles répondant parfaitement aux tendances du moment.
Les Strato et Mundial font un peu office de valeurs sures de la marque en adoptant un look passe partout pour un volume médium. Enfin, on retrouve trois masques bénéficiant des dernières innovations ; le Beuchat Micromax pour la catégorie volume réduit, le X-contact 2 en version Mini qui contrairement à ce que son nom peut laisser penser représente la catégorie des masques à volume important. Pour finir, s’intercale entre ces deux modèles le Maxlux.
Le Maxlux en détails :
Pour être tout à fait honnête, le Maxlux n’est pas le masque qui vous fera, à peine entré dans le magasin, pousser un cri d’hallucination en l’apercevant. En effet, en reprenant le concept monoverre, ce modèle pourrait ressembler à certains masques sortis il y a quelques années maintenant.
Et c’est là que Beuchat crée la surprise ! En effet, en s’appuyant sur une forme connue pour ses qualités de confort et de champ de vision, la firme marseillaise a tenté de travailler sur une réduction extrême du volume intérieur. Et le résultat est bien là ! La méthode est assez logique puisqu’une grande partie du travail aura consisté à réduire au maximum la taille de la jupe de ce masque.
Une jupe minimaliste donc qui va être associée à un mono verre très large et descendant bas sur le visage. Le passage de nez n’a pas été négligé avec un bon accès pour les doigts. Enfin le système de réglage de sangle est positionné sur la jupe (logique pour un masque Frameless et donc ne possédant pas de cerclage).
La sangle bien que de souplesse moyenne est micro crantée et participe donc à un réglage précis. Une simple traction sur le poussoir et voilà la sangle qui coulisse et élargie le tour de tête.
En action :
Si le look du Beuchat Maxlux n’impressionne pas, ce n’est pas le cas du premier contact. En effet, à peine sur le visage que l’on se demande pourquoi les autres masques n’adoptent pas le même confort.
Souple, ergonomique, la jupe épouse parfaitement le visage sans la moindre zone de pression. Le confort est optimal (seuls les nez les plus développés pourront regretter un espace nasale un peu trop ajusté). Autre très bonne surprise, on s’en doutait cette fois le champ de vision est tout simplement impressionnant. Large, développé vers le haut comme le bas, il permet en un coup d’œil d’observer le panorama. En surface, aucun doute c’est un sérieux avantage ! Que vaudra t-il plus profondément ? Jusqu’à 15/20 mètres, on est tout à fait dans sa plage optimal. La compensation se fait sans effort. Au delà on sent le masque se plaquer un peu plus et on a alors plus de perte que chez les leaders des volumes réduits. Une fois au plus profond on profite encore de cet avantage non négligeable dans ces zones où la luminosité commence à décliner : la vision bien développée !
Conclusion : un médium pas si médium !
Avec le Maxlux, Beuchat risque bien de chambouler la catégorie médium puisqu’à volume égale ce modèle va offrir un champ de vision parmi les plus importants. Ajoutons à cela un confort globalement de haut niveau et en s’adaptant à un maximum de visages, on comprendra que ce masque a bien des chances de figurer parmi les bonnes ventes dans les shops.
Le prix moyen: 45 €
volume mesuré: 129 cm3
Les + :
– champ de vision
– volume
– confort
les – :
– fragilité aux chocs du fait de l’absence de cerclage et du mono verre
– sangle un peu rigide
l’avis des testeurs :
Bertrand : « J’ai apprécié le Maxlux pour son rapport champ de vision/volume intérieur mais aussi son confort général à toutes les profondeurs. Le Supercompensator a enfin trouvé un digne remplaçant ! »
Jordi : « Champs de vision extrême, volume assez réduits, ce modèle est très polyvalent en matière de type de pêche sous-marine. Sa limite ? Ce qui est logique la profondeur ! En effet, en le poussant au delà de 25 mètres on sent que ce modèle est un peu en dehors de sa plage d’utilisation. A quand une version Maxlux mini ? »