Il y a un an et demi, Go N Sea défrayait la chronique en présentant sa 1ère palme Carbone kevlar. Cette fois la firme de Béziers revient avec sa Shark et un objectif secouer les entrées de gamme !
Un an déjà !
En l’espace d’une année, Go N Sea aura bien évolué et dans bien des directions. De petite fabricante de palmes d’apnée et de chasse sous-marine, elle aura réussi une pénétration assez impressionnante dans des secteurs aussi variés que la nage avec palme, le sauvetage en mer ou le hockey subaquatique.
Côté apnée et psm, les CK évoluent et ne gardent qu’une face kevlar. Les Carbone évoluent elles aussi du côté de l’échantillonnage des fibres mais gardent un outline assez identique. La nouveauté du moment c’est l’arrivée de Go N Sea dans le secteur des palmes moins haut de gamme avec les Shark.
En détails :
Côté tissus, on remarquera sur les faces extérieurs l’utilisation de tissu carbone en tissage sergé.
L’outline évolue peu et on retrouve des dimensions assez classiques. La longueur devant le pieds est de 65cm pour une longueur totale en 44/46 de 94cm. La largeur est de 20cm guides inclus. L’angle n’évolue pas et reste de 19 degrés.
Côté chausson, on retrouve avec plaisir un modèle Soft de chez Pathos.
On remarquera que si la voilure est protégée sur l’ensemble de ses côtés, elle ne garde des guides latéraux de 2cm de hauts en pointe que sur une longueur de 16cm. Objectif : guidage sans perte de nervosité.
Côté finition, rien à dire ! La fibre est parfaitement imprégnée et ne montre pas de zone sèche (synonyme de surpression lors du moulage et donc de manque de résine). Le tramé est assez régulier et les collages sans bavures.
Côté look pas ou peu d’évolution, on reste dans la sobriété.
En piscine :
L’arrivée dans l’élément chloré va nous offrir une agréable surprise. Bien que médium, ces palmes montrent une certaine agilité lors du palmage en surface. Première immersion, le constat est identique : on se déplace facilement et avec un bon rendement. Le déroulé est régulier et l’on reste bien en ligne sans effort. La vitesse atteinte est de bon niveau et l’on traverse les bassins en 18 coups de palmes. Arrivé au virage, la rotation est aisée ; l’ergonomie du chausson Pathos associée aux guides courts n’y sont pas étrangers. Et la relance est puissance sans être fatigante.
En mer :
Comme en piscine, les Go N sea Shark surprennent par leur bon comportement lors des phases de palmage en surface. Par mer plate comme dans le courant, les déplacements sont aisés et productifs.
Première descente, on dispose d’un bon appui pour quitter la surface et laisser les premiers mètres.
Arrivé sur le fond, les palmes se plaquent naturellement et sans efforts. En chasse à l’indienne, on est agréablement surpris par la bonne nervosité de l’ensemble autant que la fluidité qui va permettre des déplacements parfaitement silencieux.
Au plus profond (30 mètres), on est une fois encore surpris par la facilité de ces Sharks. On ressent un bon appui pour le décollage mais pour autant la palme donne d’agréables sensations de légèreté, un plus pour l ‘économie d’énergie à ces profondeurs. Une fois encore, le déroulé est très régulier et le palmage se fait parfaitement en ligne de manière intuitive.
Conclusion : plus dure sera la suite !
Avec les Sharks, Go N Sea nous livre un produit de premier plan à la fois facile, polyvalent et performant. Au point même d’ailleurs que l’on en vient à se dire qu’à un tel rapport qualité prix, la réalisation des gammes plus chères ne sera pas facile tant le niveau est déjà important pour ce modèle. Bref, ceci étant dit, la fabricante de Béziers propose ainsi une palme qui deviendra un partenaire de choix pour les plus pointus autant que les nouveaux qui auront l’assurance de ne pas changer de modèle avant un bon moment.
Les + :
– qualité/prix
– rapport performance/facilité
– polyvalence
– ergonomie
les – :
– un look un peu simple.
Le prix moyen! 198€
L’avis des testeurs :
Bertrand « Faciles ! Voilà ce que je me suis dit dès les premiers mètres. Malgré une bonne réserve de puissance, les Go N Sea Sharks ne fatiguent pas. »
Jordi « Malgré un bon comportement lors des déplacements en surface, on retrouve aussi une certaine facilité lors des descentes profondes où la palme délivre un bon appui sans être fatigante ! Une sacré concurrente ! »