L’hiver est bien là et les conditions se sont bien durcies. Nous avons voulu profiter de cette période un peu plus calme pour faire un point avec deux chasseurs sous marin normands sur la pêche sous marine sur leurs spots et leur approche de la pêche du bar.
Premier à « subir » nos questions: Valentin Galliero compétiteur en chasse sous marin comme en apnée.
1 – L’échauffement en pêche sous-marine n’est pas toujours simple Comment abordes tu cela et que mets tu en place afin de rentrer rapidement dans le sujet en pêche départ du bord ?
Pour me préparer aux conditions de compétition, j’essaye d’être efficace le plus vite possible une fois dans l’eau! (c’est souvent au début que les poissons sont les plus faciles à faire et il faut creuser l’écart dès le départ!)
Ainsi je rentre dans le dur directement si la profondeur le permet (au delà de 15m je ne prend pas de risques).
Les quelques minutes de palmage à fond pour aller sur zone servent souvent d’échauffement… la première apnée et souvent difficile et après ça va de mieux en mieux !
En général, je suis au top au bout d’une petite dizaine de descentes !
2 – Et en bateau, ça se passe comment pour toi ?
En bateau, il y a une notion de sécurité qui rentre en jeu si l’on attaque des secteurs plus profonds…
Par exemple, les épaves normandes sont parfois posées sur plus de 20m… Dans ce cas, je préfère agachonner sur le haut de celle-ci, prendre des informations sur le comportement du poisson, en tirer un ou deux qui nagent autour, et seulement après 3 ou 4 apnées, je descends au pied, fouiller dans les trous etc…
C’est plus compliqué lorsqu’on rate l’épave à la première descente et qu’on tombe sur le sable… !
3 – Comment organises tu tes sorties ? Un seul spot ou tu papillonnes ?
Ca dépend de ce que je veux faire…
Pour une sortie entre copains, je fais en fonction de l’heure de départ collective, de la marée, du comportement du poisson etc… Si nous sommes en bateau, ça ne me gène pas de changer de plan en cours de pêche pour aller s’amuser un peu sur un autre spot !
Dans le cas d’un repérage de compétition, je m’organise par rapport aux horaires de marées de la compétition (en méditerannée, c’est plus en fonction de l’heure à laquelle je me lève…) ! Ensuite je fractionne la zone en plusieurs secteurs, je sonde et je fouille chaque parcelle où je suis susceptible d’aller pêcher le jour J !! Après quelques heures de repérage, je finis toujours par essayer d’aller faire un ou deux poissons en dehors de la zone pour me détendre un peu !
4 Peux tu nous parler des particularités de la pêche sous marine sur la côte normande ? Marée, courant, le tableau n’est pas toujours évident, que conseilles tu à ceux qui voudraient aller découvrir ton territoire ?
C’est vrai que la pêche par chez nous n’est pas évidente. Les marées, les coefficients, la météo, la température, la turbidité de l’eau… sont autant de facteurs qui rendent compliquée l’organisation d’une sortie (surtout lorsque tu travailles en Ile de France comme moi…) !
Il est impératif de commencer avec les conseils de quelqu’un qui connaît. Pour ma part je ne m’aventure jamais en terre inconnue sans conseils préalables !
Il est nécessaire de se renseigner sur les courants locaux et sur les horaires de marées et organiser sa sortie autour d’eux !
Enfin, il faut se renseigner sur la météo du jour J ; mais aussi sur celle des jours d’avant (un coup de vent de Nord sur nos côtes peut pourrir l’eau pour plusieurs jours)
les erreurs à éviter ?
-Sortir sans connaître : il y a des spécificités à chaque spot (Le courant peut être différent en fonction des pointes, des remontées etc…) !
-Sortir avec un coefficient trop élevé : il ne faut pas se surestimer… parfois les conditions (et même l’orientation des courants) peuvent changer du jour au lendemain avec un coef différent !
-Sortir si l’on est pas en forme : pour quelqu’un qui ne connaît pas la zone, partir dans le courant pendant 5h avec une eau qui ne dépasse jamais 20°, c’est une épreuve physique… surtout à la palme… et il n’est pas toujours évident de revenir à bon port sans efforts !
C’est comme en méditerranée lorsqu’on organise une sortie profonde, si on ne le sent pas (grosse fatigue, cuite la veille, crampes) on ne sort pas !
5 Côté poissons, il y a du choix pour autant quelles sont tes espèces favorites ?
Bien évidemment j’adore pêcher le bar !
Mais aussi le lieu car c’est un poisson très curieux avec parfois de gros spécimens. Par ailleurs j’aime beaucoup le sar et la dorade royale pour leur rareté par chez nous! (En méditerranée je suis plus pêche à trou, et j’aime beaucoup faire du sar et de la mostelle)
-Parlons un peu du bar normand, comment abordes tu sa pêche ? Y a t il des spots qui se prêtent plus aux rencontres que d’autres ?
Ca dépend vraiment des spots.
-Il y a des côtes ou l’on croise des bars « curieux » en agachonnant dans le courant.
-Parfois il faut chercher à trou pour espérer trouver un bar « casanier »
-Sur d’autres spots il faut se glisser entre les laminaires pour pouvoir surprendre des bars « tankés » entre les algues.
.Enfin il y a les épaves, où là, le bar vie à trou et autour des trous.
-Y a t il des techniques plus importantes que d’autres ?
Le bar est un poisson très curieux, c’est donc un avantage en faveur du chasseur ! Néanmoins, son comportement change en fonction de son environnement !
Autant il peut venir très vite à l’agachon ; autant il peut fuir au moindre bruit suspect ou encore rester au fond de son trou sans même te calculer. D’où l’importance d’essayer un maximum de choses et de pêcher avec des gens qui connaissent le secteur !
Face au courant ou pas, et le soleil ?
Le soleil… IL Y EN A EN NORMANDIE… Mais pas au fond de l’eau… pêcher dos au soleil peut être vrai dans très peu d’eau ; mais le facteur tactique dominant reste le courant !
Il est primordial chez nous de pêcher dos au courant… les bars chassent (les particules et les petits poissons) en se plaçant face au courant, ainsi si vous être dos au courant, ils arrivent de face ! Si ils sont derrière vous ils viendront vous voir et se placer en face de vous dans l’axe pour fuir avec le courant (il y a donc une fenêtre de tir au moment où ils passent devant la flèche)
Le contenu technique de cette pêche : c’est être capable de s’adapter aux fonds (car on ne le voit pas depuis la surface) et de se poser en plaquant D’ABORD les palmes sur le fond ! Une fois callées, ça ne bouge plus !
6 Selon toi, quelles sont les erreurs à éviter ?
Pour pouvoir faire du poisson pendant la sortie, il faut surtout éviter d’essayer de faire 36 bruits différents pour faire venir le poisson (gorge + coquillage + sandows + cross sur les cailloux…)
Par ailleurs, si le poisson n’est pas là au bout de 30 sec au fond ou au bout de 5 ou 6 apnées, ça n’est pas la peine de rester là, il faut changer de spot ! (parfois se déplacer de quelques dizaines de mètres suffisent).
Pour pouvoir pêcher du poisson pendant encore plusieurs années, il est primordial de préserver l’espèce !
Cela passe par : éviter de tirer dans une dalle remplie de bars… (il faut mieux pêcher autour) – éviter de tirer les grosses femelles (surtout lorsqu’elles sont pleines) – éviter de pêcher sur des zones de fraie (en pleine reproduction) – savoir se raisonner et éviter les cartons de 20 bars si ce n’est pas utile (de toute façon, avec les limitations définies par la commission européenne, c’est vite réglé…) – respecter les mailles !
7 En tant que compétiteur en chasse sous marine, tu as eu l’occasion de venir sur la côte méditerranée et y confronter tes techniques normandes . Qu’y as tu appris ?
Oui je viens souvent en méditerranée faire des compétitions (au moins deux par an) et je vais un mois en Corse tous les étés !
La pêche est complétement différente et là le mot d’ordre est la discrétion ! Le poisson est tellement difficile à faire qu’il faut être très précis, s’adapter aux conditions météo qui modifient considérablement le comportement du poisson etc etc.
8 On te connait aussi comme apnéiste fan du 16x50m, cette pratique te sert elle en chasse sous marine ?
Oui je me suis attaqué à cette activité car elle correspond très bien aux conditions de pêche normande (temps d’apnée pas très long et temps de récup très court) ! Il faut savoir tenir le lactique pour pêcher dans le courant ; et c’est grâce au 16×50 que j’ai acquis les compétences physiques que j’ai aujourd’hui ! En revanche, je suis une brelle en statique !
9 Selon toi, comment développer le sens du poisson, quelques exercices pour améliorer nos talents de chasseurs ?
Pratiquer un maximum !
Les progrès ne sont pas les mêmes entre le mec qui sort 20 fois dans l’année et celui qui sort 200 fois !
Il faut se confronter à un maximum de situations différentes… C’est la raison pour laquelle je fais de la compétition ! Vivre un maximum d’expériences, dans un maximum d’endroits différents, avec un maximum de copains différents !
10 Allez fait nous rêver, peux tu nous raconter un de tes plus beaux souvenir de pêche ?
Et bien je dirai, mon premier bar !!!
J’avais 19 ans je crois, c’était à Saint Cast le Guildo dans les Côtes d’Armor chez mon meilleur ami ! J’avais emmené mes affaires de chasse pour espérer faire quelques poissons ou des homards… Je me suis approché d’une pointe en espérant me poser dans une zone de passage, l’eau était sale, je ne savais pas vraiment ce que j’allais voir… et là j’ai vu cette silhouette sombre passer devant moi, j’ai tiré, et les reflets argentés se sont mis à briller au bout de ma flèche ; quand je l’ai ramené j’étais comme un gosse !!! J’avais tiré mon premier bar !!! Il ne devait pas dépasser 40cm (à l’époque la maille était à 36) mais c’était déjà démentiel pour moi ! Dans ma tête j’étais enfin le digne descendant de mon père !
Pendant ces mêmes vacances d’été je suis allé à Belle-Ile (chez le paternel) et j’ai fait une autre sortie mémorable… J’ai tiré mon deuxième bar dans une faille sur le haut d’un rocher (à quelques mètres de la surface)!!! Voyant le banc descendre sous la pierre, j’ai préparé une seconde apnée pour essayer de remettre ça… Je me suis retrouvé à 18m, pour la première fois de ma vie ; nez à nez avec une vieille de 3Kg800, l’engin faisait entre 70 et 80cm de long ! Je l’ai séché net et était tout fier de me rendre compte que je pouvais faire des « gros poissons » .
11 Côté matos, tu utilises quoi ? Que penses tu des rollers ?
Les deux arbalètes que j’utilise le plus ce sont mon Beuchat Marlin Carbon 95 et mon Beuchat Marlin Sport 75.
Avec ces deux arbalètes, je suis le plus polyvalent possible !
Ensuite je m’adapte au condition (trident, peigne, doubles sandows).
En revanche je n’utilise pas de Roller car je n’en ai pas l’utilité !
-Un roller c’est très bien pour tirer loin (avec des arbalètes longues) mais chez nous la visi est tellement pourrie que ce n’est pas utile.
-Un roller ca serait très bien également pour donner de la patate à des tridents de 50cm pour les gros bars sur épave sales (la course d’un sandow classique est très courte et le trident ne prend pas assez de vitesse)… Mais ça n’existe pas !
12, le mot de la fin ?
Venez faire des compet avec nous, nous rencontrer, échanger, c’est la meilleure école pour apprendre à pêcher et découvrir le milieu et apprendre pleins de choses !
Au delà de l’esprit de compétition, c’est la camaraderie et le sport avant tout !
Deuxième chasseur sous marin à répondre à nos questions, Cédric Tohier lui aussi compétiteur en chasse sous marine et passionné de toujours.
1 – L’échauffement en pêche sous-marine n’est pas toujours simple Comment abordes tu cela et que mets tu en place afin de rentrer rapidement dans le sujet en pêche départ du bord ?
Cédrick Tohier: Pour l’échauffement d’une pêche du bord, je pars souvent à l’abri du courant ( 2 heures avant l’étale) pas loin de mon spot, où là je commence ma partie de chasse par des petites apnées successives, j’attends l’étale. C’est là que j’en profite pour monter sur mes pierres plus larges, là je pêche à trou plus profond, j’attends le début de la renverse où je pêche à l’agachon dans le courant, et en fin de pêche je profite de ce même courant pour rentrer.
2 – Et en bateau, ça se passe comment pour toi ?
Pour l’échauffement en bateau, je commence ma chasse dans le courant entre 5 et 12m d’eau, ou je fais des Indiennes, agachons. Plus le temps passe, plus je descent profond toujours avec les mêmes techniques en attendant l’étale pour la pêche à trou.
3 – Comment organises tu tes sorties ? Un seul spot ou tu papillonnes ?
Pour l’organisation de mes sorties, ça dépend, si je cible une espèce bien précise alors je vais aller sur un spot bien précis à une heure de marée bien définie, pour pouvoir assurer du poisson. Quand je ne suis pas dans cette optique je prends le bateau ou la planche, et là c’est l’aventure je suis à la recherche constante de nouveau coin, donc ce type de sortie représente 80% de mon temps de pêche.
4 Peux tu nous parler des particularités de la pêche sous marine sur la côte normande ? Marée, courant, le tableau n’est pas toujours évident, que conseilles tu à ceux qui voudraient aller découvrir ton territoire ?
5 Côté poissons, il y a du choix pour autant quelles sont tes espèces favorites ?
Il y a de nombreuses espèces de poissons en Normandie (mulet, vielle, poisson plat…). Mais il y a vraiment 3 espèces que j’adore chasser le colin dit « le lieu », le bar et les sparidés.
– Parlons un peu du bar normand, comment abordes tu sa pêche ? a t il des spots qui se prêtent plus aux rencontres que d’autres ?
Je chasse principalement sur les 3 côtés du cotentin (Goury, Cherbourg et Barfleur), et le bar est bien présent sur chaque zone, mais chaque zone à sa technique, côte Ouest et Nord on trouvera du bar à l’agachon, que je conseillerai de faire dos au courant, avec le soleil dans le dos (quand l’eau est claire, donc 3 fois dans l’année). Quand arrive l’étale je pêche à l’indienne, et là c’est ma pêche favorite, car on trouve de gros bar calés dans les laminaires en pleine digestion. La pêche sur côté Est et ma favorite, c’est la que j’ai passé le plus de temps il y a de nombreuses pierres, où l’ont peu voir des très gros poissons à trou, mais cette technique se pratique principalement à l’étale, et bien sur toujours l’agachon quand le courant reprend, mais ça je crois que c’est partout pareil.
6 Selon toi, quelles sont les erreurs à éviter ?
Les erreurs à éviter dans la pêche du bar, c’est de vouloir pêcher à trou avec un fort courant, car le poisson est souvent plus nerveux et donc le tir moins précis, c’est là que peut arriver un accident ou la perte d’un poisson et du fusil. Il faut mieux voir une pierre en dérive, prendre un point GPS au plus proche ou un amer, pour revenir après à l’étale.
Pareil pour la pêche à l’indienne le poisson circule sous les algues, il est en action de chasse, les tirs sont donc plus difficiles, le risque de bloquer sa flèche ou d’enraguer un poisson est plus important.
7 En tant que compétiteur en chasse sous marine, tu as eu l’occasion de venir sur la côte méditerranée et y confronter tes techniques normandes . Qu’y as tu appris ?
Le fait de faire de la compétition, m’a permis de chasser un peu partout en France. Il y a une technique que j’ai apprise en Normandie, et que j’ai plus exploité aussi bien à Biarritz qu’à Marseille, c’est la pêche du poisson au bord à l’indienne dans la houle et l’eau sale, car dans le sud ou le poisson est très dur à l’agachon, quand la houle est là c’est comme chez nous, il devient plus facile à faire.
Par contre sa m’a appris à devenir un pêcheur plus « fin », et plus réactif, car dans le sud un poisson vu, un poisson mort, tu n’as pas le temps d’attendre pour faire le tir parfait, car le poisson est très nerveux.
8 Côté entrainement que mets tu en place pendant la saison hivernale ?
Quand je ne chasse pas, je passe le maximum de temps à faire du sport, je cours 2 fois la semaine, sur piste et en trek. Je m’entraine en piscine au moins 3 fois la semaine, donc quasiment tous les jours je fais du sport. Il est pour moi très important de faire cela car à la différence Sud, nous parfois on ne va pas sortir durant 1 mois, à cause des conditions météo, donc faire du sport à côté te garde en forme physiquement.
9 Selon toi, comment développer le sens du poisson, quelques exercices pour améliorer nos talents de chasseurs ?
Pour moi la meilleure façon de développer son sens du poisson, c’est de passer le maximum de temps dans l’eau. Même quand l’eau est sale, que le temps n’est pas terrible, si j’ai la possibilité d’aller à l’eau je le fais, car tu observeras toujours de nouvelles choses et toute ta vie de chasseur tu en apprendras sur le comportement du poisson. Mais pour ma part le fait de faire de la compétition m’a beaucoup appris, car j’ai dû faire comme tout le monde faire des repérages, chose que je ne pratiquai pas avant, le fait est là, tu deviens super observateur car tu n’as pas d’arbalète, et tu apprends énormément sur le comportement poisson, sur son environnement à quelle heure ils sortent chasser… Par la suite quand tu sors en loisir tu mais tout cela en œuvre et tu deviens un « super prédateur ».
10 Allez fait nous rêver, peux tu nous raconter un de tes plus beaux souvenir de pêche ?
J’ai plusieurs très beau souvenir, mais il y en a un qui m’a vraiment marqué. Un jour je pêchais en dérive tout seul avec mon bateau, et l’eau était très claire donc je pêchais entre 23 et 27m sur une zone inconnue, après plusieurs apnées sans rien voir (le désert total), je distingue une roche énorme la taille d’une maison avec des éboulis autour, je me pose à l’agachon. Et là arrive dans les 10 secondes une quantité de vie jamais vue. Des bars entre 3 et 5 kg, des sars énormes (chose très rare en Normandie), un banc de royale et même des lieus de 2 à 3 kg, je vous passe les vielles et les mulets. La plus belle vision de chasse de ma vie, bilan j’étais tellement absorbé par le spectacle que je n’ai pas tiré un coup de fusil, le seul truc que j’ai fait, c’est remonter les 25m à toute vitesse pour prendre un point GPS. Par la suite cette pierre m’a offert de super poissons des morues et des bars de plus de 5 kg et même des sars.
11 Côté matos, tu utilises quoi ? Que penses tu des rollers ?
Côté matos j’utilise principalement une arbalète de 100 cm en carbone (Imersion concept Carbone), ce qui est pour moi le plus polyvalent pour la pêche à l’agachon dans le courant, j’utilise aussi une arbalète de 90 avec un trident pour la chasse à l’indienne et à trou, pour pouvoir immobiliser rapidement de gros poissons.
12, le mot de la fin ?
Nous pratiquons le plus beau sport qui soit, sur le point de vue physique, ou sur ce que l’ont peu observer dans la mer. Il nous procure des sensations intenses, que ce soit quand on a réussi à pêcher un poisson de belle taille dans des conditions très dur, ou lorsqu’on a réussi à être plus malin que lui, ou quand tu gagnes une compétition. Surtout le partage avec les autres, pratiquer une pêche responsable, ne prendre que ce que tu as besoin, le plaisir d’une sortie avec les copains même si on fait une bonne bredouille, le plaisir de revoir les copains que tu vois que pendant les compétitions, et l’échange avec les autres pour améliorer tes techniques de pêche, tout cela représente bien notre sport. J’espère juste que tous ces moratoires et interdiction abusive en tous genres, n’entacheront pas notre sport si beau.
Merci à ces deux fines flèches et à bientôt pour un autre dossier chasse sous marine !